Même le 12ème de notre poule finira avec plus de points que le moins bon 11ème mais sera relégué. Ca sera vraiment cruel

VAFC : 5-1 à Lens, six buts en une mi-temps contre Ajaccio, la jeunesse de Valenciennes a flambéSource : La Voix du Nord
Le centre de formation du VAFC a passé un excellent week-end avec deux victoires éclatantes : les U17 ont martyrisé Ajaccio (6-1) et les U19 ont régalé dans le derby à Lens (5-1).
Alors que l’équipe réserve est à la peine à la dernière place du classement en National 3 après une nouvelle défaite à Saint-Quentin, la relève est là à Valenciennes avec un flamboyant week-end offert par les U19 et U17 du VAFC
Six buts en 45 minutes pour les U17
Les Ajacciens ont ouvert le score, via une passe anodine du gardien visiteur Leveille pour Antonini qui, étrangement esseulé, lobait des vingt mètres, le portier valenciennois (0-1, 5e). Mais ensuite, la tempête valenciennoise s’est levée et elle a été sans pitié pour les Corses. Les joueurs de Loic Fievet ont inscrit six buts avant la pause pour s’offrir une victoire éclatante. Dans ce match pas comme les autres, plus aucun but n’a été inscrit en seconde période.
VALENCIENNES – GFC AJACCIO : 6-1 (6-1).
Buts : Medani (16e, 18e, 27e), Lounas (35e), Jarrar Oulidi (39e, 43e) pour Valenciennes ; Antonini (5e) pour GFC Ajaccio.
« Ma place, elle est dans ces catégories-là », après l’échec de la réserve, Loïc Fievet rebondit chez les U17 du VAFC
Entre la réserve valenciennoise et Loïc Fievet, l’histoire aura été de courte durée. Après une première partie de saison avec une seule victoire au compteur qui laisse le club en dernière position de sa poule de N3, le technicien a pris en charge les U17 nationaux il y a un mois pour rebondir là où il a toujours brillé, avec les équipes jeunes.
Loïc, deux victoires dont une promenade de santé en deux matchs avec les U17, vous ne pouviez pas espérer meilleurs débuts ?
« Oui c’est un très bon départ, mais c’est dans la lignée de ce que l’équipe réalise depuis le début de saison. Ce qui est rassurant, c’est que le changement d’entraîneur ne les a pas trop perturbés. Contre Lens (2-1) on fait un match maîtrisé et contre Ajaccio, on fait une première mi-temps incroyable (6-1), et après on est plus dans la maîtrise en seconde. Il faut apprendre à faire des gestions de match, c’est aussi pour ça que je m’y retrouve en U17 parce que l’idée c’est de leur apporter plein de choses sur l’apprentissage, sur l’accompagnement. »
Ce sont des choses que vous ne retrouviez pas avec la réserve ?
« Ma place est plus dans ces catégories-là. La réserve, ça m’a permis de sortir de ma zone de confort, de découvrir un nouveau public, une relation avec les pros et ça m’a surtout conforté dans l’idée que j’étais mieux chez les plus jeunes. »
"Je n’ai pas le sentiment de ne pas avoir fait ce qu’il fallait car je sais que j’ai donné le maximum."
Qu’est ce qui n’a pas fonctionné pour se retrouver dans une telle situation au classement ?
« C’est un tout, avec un groupe jeune, un jeune coach. Il y a beaucoup de matchs où on n’était vraiment pas loin. Mais surtout, on n’a jamais eu cette dynamique de victoire, les matchs que l’on devait remporter, on ne les gagne pas. La seule victoire de la phase aller, on l’a prise face à Vimy et juste après il y a la trêve. là. »
À quel moment avez-vous senti que vous n’aviez plus les armes ?
« Je me suis dit qu’il fallait cet électrochoc aux joueurs surtout après le match de Dieppe (15 février, défaite 3-1). On fait une super première, on a la balle du 2-0 puis tu te fais égaliser, tu te prends 2-1, 3-1 et à ce moment-là j’ai senti qu’ils lâchaient. Même moi j’étais moins dans l’élan. Je savais que ça serait difficile, mais pas à ce point-là. J’ai émis l’idée de laisser ma place à Pierre Blois. Si avec moi ça ne marche pas, il ne faut pas avoir de complexe, il faut le dire. J’ai essayé, je n’ai pas réussi mais je n’ai pas le sentiment de ne pas avoir fait ce qu’il fallait car je sais que j’ai donné le maximum. »
Le fait de retrouver une équipe jeune, vous avez vu ça comme un soulagement ?
J’ai revu ça comme une chance et une opportunité. Beaucoup de coachs sont virés et ne peuvent pas rebondir dans la foulée. Moi j’ai cette chance-là. Avec les 17, on est plus patients. »
N3 VAFC – LOSC, samedi 15h au Mont-Houy
U19 : VAFC – Le Havre, dimanche 15h au Mont-Houy
U17 : FC Mons – VAFC, dimanche 15h
Futsal (R1) : 15 victoires d’affilée, la coupe de la Ligue et des rêves de montée, la folle saison du VAFC
Vainqueur pour la quinzième fois en quinze matchs de championnat, samedi à Mons (3-0), le VAFC est assuré de jouer les barrages pour la montée en D2. Une semaine après avoir remporté la coupe de la Ligue, les Valenciennois confirment une saison parfaite qui ne demande qu’à être couronnée par une accession.
À ce rythme-là, on ne se faisait pas beaucoup de soucis pour eux. Avec quatorze victoires en quatorze matchs de championnat de R1 cette saison, il ne manquait plus que deux petits points aux Valenciennois pour être certains de finir champions à cinq journées de la fin. Il n’y a déjà plus de suspens puisque les joueurs de Yannick Ansart sont allés s’imposer à Mons (3-0) et ont d’ores et déjà validé leur billet pour les barrages d’accession en D2. Ce sera pour les 31 mai et 7 juin contre un club normand.
En attendant d’y être, la semaine est à marquer d’une pierre blanche pour la section futsal du VAFC, lancée en 2017, et qui n’avait pas encore connu de période aussi faste. Le week-end dernier, les Valenciennois ont remporté la coupe de la Ligue, premier trophée à venir garnir l’armoire du club. Même pas le temps de souffler que le titre de champion de R1 est aussi, déjà, dans la poche. Cet enchaînement assez insensé couronne le travail de plusieurs saisons, depuis l’arrivée de Yannick Ansart, en avril 2023. L’ambition du VAFC a toujours été de se hisser au niveau national, D2 voire D1, mais il calait dans la dernière ligne droite depuis plusieurs saisons. L’ancien coach de Béthune a su faire sauter ce plafond de verre.
« On vise le vingt sur vingt »
Avec des éléments simples : plus de rigueur aux entraînements, des renforts expérimentés et l’émergence de jeunes talents, du temps et beaucoup de travail. « Et on est dans des conditions optimales, assure Ansart. On bénéficie de la structure globale club. Quand il manque du matériel ou qu’un joueur doit passer un examen médical, c’est fait dès le lendemain. Je n’ai jamais connu ça dans le futsal. »
Les Valenciennois ont aussi su dribbler l’obstacle d’être attendus partout avec l’étiquette du club qu’il faut abattre. Avec Dunkerque, aussi en R1, VA est le seul club pro à avoir une section futsal. Il n’y en a pas à Lille ni à Lens et Valenciennes pourrait bien être le premier à se hisser au niveau national. « On va avoir le temps de bien préparer les barrages, on va se préparer mentalement aussi car ce n’est pas forcément évident de jouer toute sa saison sur deux matchs couperets. Mais on sera prêt », garantit le coach valenciennois. Pour rester dedans et réussir à monter en D2, l’ambition est toute trouvée pour les cinq derniers matchs : « on vise le vingt sur vingt. » Histoire que la saison soit vraiment parfaite de bout en bout.