• daniel leclercq

 #985909  par ZYGOTIC
 
Salut à tous,

J'ai réalisé un long entretien avec le Druide qui se dévoile sur toutes les périodes de sa vie, de son enfance jusqu'à la "fausse" reprise en main du club en janvier 2016. Les période "VA" y sont bien sûr longuement évoquées.

Je voulais faire comme j'avais fait pour Joseph Bonnel
https://drive.google.com/file/d/0Bxbnhk ... NxcFE/view

Si j'avais fait très aéré avec beaucoup de photos comme pour Joseph Bonnel, j'aurais eu plus de 300 pages.

Daniel me fait l'honneur de bien vouloir qu'on l'édite au titre de ses mémoires. Après "condensation" il resterait 176 pages . Le Druide voudrait permettre aux supporters d'avoir le livre moins cher (12 € au lieu de 15€) en pré-vente, avec à la livraison possibilité de dédicace lors de séances privées (ou pré-dédicace et retrait sur Valenciennes). Il sortirait environs deux semaines avant la fêtes des pères. L'éditeur étant assez frileux, il ne veut pas en tirer beaucoup pour un premier tirage, d'où risque rapide de rupture de stock en librairie à la sortie. Si vous êtes intéressé, je mettrai rapidement une adresse mail pour les précommandes. Si les précommandes sont nombreuses, on pourra même baisser encore le prix, je vous tiendrai au courant du prix définitif par mail . Quelques extraits sont ci-dessous. Je vous remercie d'avance et suis dispo pour toute question.

https://drive.google.com/file/d/0Bxbnhk ... MxUGc/view
 #986301  par ZYGOTIC
 
Tous ceux qui seraient intéressés en pré-vente par les mémoires du Druide à prix réduit et dédicacées peuvent signaler leur coordonnées (nom + prénom + téléphone) à l'adresse
Vahistorique@gmail.com
avant vendredi 29 avril , 17 h 30

S'il y a suffisamment de pré-ventes, je répondrai ce week-end individuellement aux mails (ou par téléphone) Il faudra alors en retour poster votre chèque pour qu'il m'arrive sans faute en tout début de semaine prochaine. On viendra en juin avec Daniel sur Valenciennes dans un lieu à déterminer pour une séance de dédicaces privées. Pour ceux qui ne seront pas dispo à ce moment, il pré-dédicacera au nom souhaité et le retrait sera à effectuer sur Valenciennes.

S'il n'y a pas suffisamment de pré-ventes à vendredi 17 heures 30, le système de pré-ventes sera abandonné. Je ne répondrai sans doute pas individuellement aux mails, je mettrai un message ici pour annoncer l'annulation de l'opération. Le livre sera dispo en librairie en juin, ne tardez pas pour éviter une éventuelle rupture de stock de la première édition.

Le délai est très court, je sais, je m'en excuse, il y a eu beaucoup de contraintes, si j'avais pu faire autrement je l'aurais fait bien sûr.
 #986393  par ZYGOTIC
 
Décompte effectué, pas suffisamment de préventes pour l'instant en attente de retours du secteur lensois.

Toutefois la décision a été prise de reporter la sortie du livre en septembre pour ne pas être dans l'urgence, je redonnerai des précisions ultérieurement.

Merci a tous ceux qui ont répondu, les autres personnes intéressées peuvent toujours le faire (même adresse mail)
 #986785  par jdc
 
d'après une nouvelle webradio sur le sport dans le Cambrésis Le druide devait rencontré les dirigeants de l'AC Cambrai dans le semaine !
 #996016  par ZYGOTIC
 
Salut à tous

Le Druide sera (normalement) présent avec moi demain samedi 26 novembre de 10h à 18h au salon du Livre de Loos (salle Gaston Caby 230 rue Descartes) pour la sortie de ce fameux entretien autobiographique au départ destiné à mon blog VAhistorique et qui n'a pas pu sortir en juin car on n'avait pas eu assez de précommandes pour notre premier éditeur. Le second a été plus cool, il a pris le risque financier, merci à lui. Si vous voulez une dédicace pour vous ou pour des proches pour Noël c'est demain ou jamais, après il part un mois à la Martinique...

Bon on risque de se faire chier toute la journée, à Loos y a sûrement que des supporters Lillois.
 #998840  par Larvaron
 
Arrivé le 2 juin à la tête du Sporting de Douai en tant que directeur technique, Daniel Leclercq déchante. Et il le fait savoir. Du sentiment de confiance accordé par le comité et le maire, à une certaine animosité – ressentie à son endroit, comme elle l’est par Michel Halluin, Sébastien Dhollande et Jonathan Duconseil, transfuges comme lui d’Arleux-Féchain – l’ancien coach du RC Lens cherche une explication.

Jalousie ? Peur de perte d’influence ? Ego surdimensionnés ? Changement de mentalité ? «  J’ai construit ma propre réussite avec des personnes passionnées partageant mes convictions. La victoire collective n’en était que plus belle  », dit-il. S’il applaudit à l’excellent travail réalisé de l’école de foot jusqu’aux U13, «  avec des éducateurs particulièrement engagés  », le Grand blond est confronté à l’intransigeance (la fronde ?) d’autres techniciens refusant la moindre concession. Par exemple quand il s’agit de modifier certains horaires d’entraînement au bénéfice des seniors. «  La promotion des jeunes est indispensable mais l’ambition, dans un premier temps, c’est de hisser l’équipe première au plus haut niveau de la Ligue, estime D. Leclercq. Alors il faut s’en donner les moyens et s’appuyer sur ceux qui adhèrent au projet  ». Quitte à couper des têtes ? «  J’aurais dû le faire avant  » tacle-t-il avant de glisser, «  l’image du club est restaurée mais nous n’avons encore rien gagné. Notre crédibilité passe par des succès  ».

« Jouer pour le plaisir oui. Mais aussi pour gagner. Sinon on enlève les buts et on se contente de la passe à dix. »

L’esprit de compétition, la culture de la gagne, voilà son autre cheval de bataille. Quitte à choquer. «  Jouer pour le plaisir oui. Mais aussi pour gagner. Sinon on enlève les buts et on se contente de la passe à dix.  » Cette mentalité, Daniel Leclercq voudrait la faire partager à tous les licenciés. D’abord aux seniors, où il relève une fracture entre le groupe de PH et les joueurs de la réserve. Et dans la communication aussi. «  Lorsqu’un joueur est blessé, il disparaît des radars. Prévenir de son absence à l’entraînement, c’est aussi une question d’éducation.  » Taire cette réalité, c’est être complice. Et lui veut être complice de la réussite de ce club, pas de sa stagnation et de son déclin. Le message est clair : «  Rester dans un tel climat, ça ne m'intéresse pas.
 #998842  par alVAro
 
Source?

La paire de corones toujours bien accrochée le Druide. Dire que si un "fils de" du club ne s'était pas interposé à l'association VAFC ; il aurait pu s'occuper de notre section jeune avec BM....
 #998843  par Larvaron
 
alVAro a écrit :Source?

La paire de corones toujours bien accrochée le Druide. Dire que si un "fils de" du club ne s'était pas interposé à l'association VAFC ; il aurait pu s'occuper de notre section jeune avec BM....
Ton journal préféré :lol:
Il a adressé une lettre ouverte aux dirigeants du club, aux joueurs et l'a postée sur les réseaux sociaux.
 #998844  par alVAro
 
Larvaron a écrit :
alVAro a écrit :Source?

La paire de corones toujours bien accrochée le Druide. Dire que si un "fils de" du club ne s'était pas interposé à l'association VAFC ; il aurait pu s'occuper de notre section jeune avec BM....
Ton journal préféré :lol:
Il a adressé une lettre ouverte aux dirigeants du club, aux joueurs et l'a postée sur les réseaux sociaux.
Je n'ai rien contre la VDN ; ce sont les minteux de l'antenne valenciennoise qui me dérangent. :wink: Ceux des autres coins je m'en fous.
Ici, on peut faire confiance dans la mesure où il a posté ses propos sur les réseaux sociaux. Décidément, le sport professionnel et la politique ne font vraiment pas bon ménage...
 #1124722  par alVAro
 
Je suis tombé sur un extrait intéressant.
Le café " Le Score - Chez Daniel Leclercq " tenu de 1984 à 1989 par le futur druide lors de sa retraite footballistique.

" Je ne voulais pas être entraîneur à la fin de ma carrière même si j'avais commencé à passer mes diplômes. Avec mon épouse, on voulait reprendre un commerce. Un jour, en prenant un café en face du stade, le propriétaire Mr Dereuder me dit : " il est à vendre, si tu veux je le garde pour toi. " Ça c'est fait comme ça. Au début, j'avais des crampes tous les soirs, plus que quand je jouais au foot. "
" Les jours de match, c'était la folie. C'était bizarre : traverser la rue cinq minutes après le coup d'envoi, aller voir une demi-heure, revenir très vite pour le coup de feu de la pause sans savoir comment la première mi-temps s'est terminée, repartir, regarder une demi-heure et revenir pour faire l'après-match. Vraiment des soirées de folie. "
" Je voulais prendre mes distances avec le foot professionnel. Je jouais et j'entrainais à Billy-Berclau mais avec le commerce et la route, c'était fatiguant, ça n'a duré qu'une saison. J'ai repris ensuite l'équipe des municipaux de Valenciennes dont le siège était au café. Mais très vite, Bernard Moreau, le président de V.A, est venu au café. En 1986, j'ai traversé la rue chaque matin pour aller aider Mr Desmenez. Ça ne devait normalement pas aller plus loin. "
" Puis un jour je reçois la visite de Jean-Louis Borloo (néo-président). Il me demande directement si je suis capable d'entraîner l'équipe en D2. Je lui ai répondu que je m'en sentais capable mais que jusqu'ici je n'avais entrainé que des amateurs. Il me rétorque : 《J'ai suivi votre carrière, je vous vois bien entraîneur aujourd'hui. 》 Je lui réplique : 《Peut-être mais tant que Mr Desmenez sera entraîneur, je ne lui prendrai pas sa place. 》 Un peu plus tard, Mr Desmenez me contacte : 《Si quelqu'un doit me remplacer ce sera toi. 》 Il était pour moi hors de question qu'il ne conserve pas une place qui lui convienne. Mr Borloo l'a nommé manager et je suis passé dans la peau de l'entraîneur. A la fin de la saison on s'en est sorti. J'ai travaillé de manière bénévole en continuant le commerce. Les supporters ne m'ont jamais rien réclamé ni reproché, la relation avec mes clients n'a pas changé. Ils étaient bien éduqués et avaient la tête sur les épaules. "
" On avait frôlé la mort clinique à la trêve hivernale et en février 1987, Jean-Louis Borloo me propose de faire revenir Didier Six. Je lui relate notre histoire commune avec Didier au #RCLens et de la façon dont j'avais insisté pour qu'il me rejoigne en Artois. Didier est arrivé et nous a tout de suite apporté un plus. "
" A l'intersaison, Jean-Louis m'avait fait part de sa volonté de me conforter au poste d'entraîneur mais je n'avais pas de contrat. Donc je me suis comporté comme un amateur : 《C'est d'accord mais j'ai réservé mes vacances donc je pars avec mon épouse et mes filles. 》La préparation a débuté sans moi et Jean-Louis n'a pas dû apprécier.
" En 87-88, dans la continuité de notre bonne fin de saison, l'objectif est de remonter en D1. Le début de championnat n'est hélas pas à la hauteur des espoirs suscités et, le lendemain du match contre Beauvais, Bernard Moreau m'appelle pour me dire que Jean-Louis veut me voir. Là il me dit : 《Écoute Daniel, j'ai un gros problème. Jean-Luc Lagardère est embêté avec Zvunka car il veut prendre Artur Jorge au Matra Racing. Comme c'est un ami et que j'ai un service à lui rendre, voilà ce que je propose : 《Je vais prendre Victor Zvunka à ta place jusqu'au mois de juin. Tu retrouveras ta place en juin et d'ici là tu vas aller visiter les grands clubs européens pour voir comment ca se passe. 》
" J'avais encore un pied dans le café. Je ne me voyais pas partir à droite à gauche à l'étranger. J'ai annoncé : 《 Non c'est rien, on va se quitter comme ça. 》 J'avoue qu'à cette période il y a eu des moments de colère dans le café. Tu es là, tu remplis ta mission et on te propose une situation qui n'a plus rien à voir avec le sport. Les gens qui venaient au café se disaient : 《 Merde qu'est-ce qu'il fait là ? 》 Et bien-sûr tu ne peux pas leur racontrer la vérité. "

Daniel Leclercq, Une histoire de druide, 2016
Je propose de conserver ce sujet pour parler du Druide. En revanche, il faudrait, je pense, renommer le sujet.
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 #1125399  par ZYGOBACK
 
Puisqu’il est question de ce livre, j’ai retrouvé une anecdote qui n’avait pas été intégrée au chapitre 1, et qui remonte à la jeunesse du Druide ; je la restitue telle qu’elle.

« L’époque où j’ai connu mes sélections en équipe de France militaire a coïncidé avec mon intégration de plus en plus régulière dans l’équipe première de Valenciennes. Se retrouver à jouer sur les deux tableaux à la fois n’est pas sans conséquence : le rythme de vie s’intensifie, les trajets se multiplient, tu remontes dans le Nord le lundi pour jouer un match et repartir dans la foulée le mercredi… Concilier les exigences du football pro et les obligations militaires est donc devenu de plus en plus compliqué. C’était en plus la période de « l’épopée » de 1970 qui nous a conduits avec VA en demi-finale de la Coupe de France contre Nantes. Avec à l’époque cette absence de tirs aux buts - ils sont arrivés plus tard - qui donnait lieu à des matchs d’appui et contraignait encore plus le calendrier.

A un moment, forcément, on te rappelle quand même que tu es à l’armée :

- « Bon Daniel, tout cela est très bien, mais le fait est que tu n’as pas encore pris une seule garde depuis ton arrivée sous les drapeaux. 
-  OK, pas de problème ».

On nous envoie donc, Alain Maccagno et moi-même, prendre une première garde, et très vite on s’aperçoit que cette activité est peu trépidante et que ce serait bien d’essayer d’y ajouter un peu de piment. Alain sort une pièce de monnaie, la jette en l’air, et réalise un amorti-contrôle de la tête. Je me prends au jeu, je jette la pièce, même contrôle de la tête. Il reprend sa pièce, la rejette en l’air et se penche : contrôle de la joue ! Je la reprends, pareil, contrôle de la joue. Troisième challenge, la pièce s’élève, Alain fait encore plus fort, contrôle de la langue ! Je me dégonfle pas, elle s’élève, je me penche un peu trop et là elle tombe directement dans ma bouche.

- « Merde, j’ai avalé la pièce ! 
-  Pas possible ! 
-  Si, je te jure ! »

On se retrouve aussitôt à l’infirmerie et là, pas moyen de la retirer. Jusqu’à ce qu’ils décident de me mettre à la verticale et de me tenir par les pieds, histoire de me secouer un peu pour faire redescendre la pièce. Au bout de quelques tentatives, la pièce est retombée par terre… »
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 #1125403  par alVAro
 
Content de te relire.

Ayant (trop) peu vu le Druide jouer, encore moins a VA, vu que je n'étais pas né :mrgreen: , la lecture de ce livre m'a permis de me remettre en tête a quel point le Druide faisait partie des grands patrons du milieu de terrain français... aux portes (juste en dessous) du carré magique. De la sa finesse tactique, son amour du jeu et son exigence de travail.

Lens a su convertir cette richesse en titres (Championnat, coupe de la ligue), nous on l'a viré alors qu'il nous ramenait en L2 par la grande porte... Bref...

Merci et bravo a toi pour le taf.
VALWAYS liked this
 #1125467  par ZYGOBACK
 
Je te remercie (et merci aussi aux ‘likers’).

Oui ça il a eu du mal à le digérer, mais peut-être pas tant que le retour 'avorté' dix ans plus tard...

J’avoue que c’était un projet fou que d’espérer obtenir tous ces propos d’abord de Joseph Bonnel, puis ensuite de Daniel, car ces deux-là étaient sûrement parmi les plus grands taiseux du foot, mais je ne pouvais concevoir qu’un pan essentiel de l’histoire de VA passe à la trappe.

Pour Joseph, on doit remercier son épouse Monique car elle s’est investie à fond dans le projet alors qu’étaient déjà présents les premiers symptômes de la maladie, on a sauvé ce qu’on a pu. Quand je l’ai eue au téléphone bien après, une anecdote assez poignante m’avait marqué, elle m’a confié lui avoir dit un soir devant un match de la France, « Tu te rappelles que toi aussi, tu as joué pour la France ? » et il lui avait répondu « Si tu le dis ».

Pour le Druide, c’est justement lorsqu’il est tombé un jour sur l’écrit de Joseph (qui était son idole) que le projet l’a intéressé. Il avait dans le nez pas mal de journalistes et leur avait toujours refusé de faire sa bio. Ce projet-là lui permettait d’être lui-même, c’est ce qui l’a séduit.

Je n’ai que des bons souvenirs avec Daniel, que ce soit avant pour la réalisation ou après pour défendre le livre, on a passé des dizaines d’heures à ‘refaire le foot’, avec parfois des grands moments de fous rires. Il était d’une nature pince-sans-rire, plein d’humour, je me rappelle le jour où on dédicaçait à Bollaert, il faisait s’approcher les supporters et leur chuchotait à l’oreille, ‘le mec à côté, c’est un supporter de Valenciennes’.

Son épouse Patricia m’a relaté cette triste dernière journée qui s’est passée sans qu’on ne pouvait à aucun moment prévoir quoi que ce soit, entraînement du jour tout à fait normal, retour à l’hôtel normal, ça s’est passé très vite et lorsque les secours sont arrivés, c’était déjà trop tard. Au moins je me dis qu’il n’a pas souffert trop longtemps, c’est déjà ça.
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