Il ne faut pas confondre agressivité et excès d'engagement.
Pour moi hier, l'arbitre a eu la bonne analyse.
Pour moi hier, l'arbitre a eu la bonne analyse.
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Football : sur le côté, en défense centrale, au milieu... Alexandre Coeff le dépanneur valenciennois
Vincent Hognon apprécie la grande polyvalence d’Alexandre Coeff, Valenciennois depuis trois semaines et déjà utilisé à trois postes différents. Vendredi, face à Rouen, c’était en sentinelle, devant la défense. Le coach insiste et en sourit : « On peut le voir partout. Partout. »
Alexandre Coeff n’était pas arrivé depuis une semaine au VAFC. Quand on avait demandé à son nouvel entraîneur, Vincent Hognon, à quel poste il comptait préférentiellement l’utiliser, on a compris qu’on pénétrait dans une zone grise. « Il est plutôt venu pour un rôle défensif. Mais je sais que sa qualité technique peut m’amener à l’utiliser au milieu de terrain, je le sais très bien. » Le technicien avait esquissé un sourire en coin comme s’il pressentait que la situation ne tarderait pas à se présenter.
Vendredi, avec la double absence de Julien Masson et Sambou Sissoko, suspendus, ça n’a pas manqué. « On avait besoin d’un profil comme le sien au milieu parce qu’avec Daouda (Traoré) et Kyllian (Gasnier), c’était très offensif. Je voulais de l’équilibre. Avec son expérience et sa réflexion sur le jeu, (Alexandre) a su nous stabiliser dans les moments difficiles. » Troisième match à VA et troisième poste occupé par l’ancien Lensois, qui ne s’en formalise pas. Il sait qu’il venu pour ça dans le Hainaut après avoir passé ces derniers mois en Inde, sous le maillot des Kerala Blasters, et qu’il a en partie bâti sa carrière là-dessus, sur cette polyvalence si précieuse pour un coach.
« J’ai toujours pensé que pour être influent, il fallait que je touche un maximum de ballons. (Contre Rouen), je sais que c’est le match où j’ai le plus couru, je le sens un peu dans les jambes mais ça fait du bien d’enchaîner. »
À Nîmes, pour ses premiers pas valenciennois, le Breton de 32 ans avait pallié l’absence d’Ahmed Diomandé, lui aussi suspendu, dans le couloir droit, puis celle de Bakaye Dibassy, blessé, en défense centrale à Châteauroux. Même s’il sait que cette extrême adaptabilité a pu le desservir à certains moments de son parcours - « cela m’a sûrement empêché d’être très bon à un poste en étant seulement peut-être bon à plusieurs » - il a su en faire un atout : « Je suis fier de voir qu’aujourd’hui (vendredi), sur le banc, il n’y avait que des joueurs offensifs (en tout cas pas d’autre arrière). Ce sont des cartouches pour le coach, surtout à domicile, on envoie un message fort. Il sait que défensivement, il pourra me mettre n’importe où s’il manque quelqu’un. »
Lui prétend ne pas avoir de préférence : « J’ai toujours pensé que pour être influent, il fallait que je touche un maximum de ballons. (Contre Rouen), je sais que c’est le match où j’ai le plus couru, je le sens un peu dans les jambes mais ça fait du bien d’enchaîner. » Vincent Hognon a aimé ce qu’il a vu : « Je suis satisfait de son match, il a une qualité technique et une expérience remarquables. » Cela ne pourra que profiter à des Valenciennois qui « commencent à se libérer », apprécie le joueur, désormais un des leurs.
VALWAYS a écrit : ↑16 févr. 2025, 15:05 Il ne faut pas confondre agressivité et excès d'engagement.
Pour moi hier, l'arbitre a eu la bonne analyse.
chris59410 a écrit : ↑17 févr. 2025, 09:04 https://www.lavoixdunord.fr/1555720/art ... -depanneur
Football : sur le côté, en défense centrale, au milieu... Alexandre Coeff le dépanneur valenciennois
Vincent Hognon apprécie la grande polyvalence d’Alexandre Coeff, Valenciennois depuis trois semaines et déjà utilisé à trois postes différents. Vendredi, face à Rouen, c’était en sentinelle, devant la défense. Le coach insiste et en sourit : « On peut le voir partout. Partout. »
Alexandre Coeff n’était pas arrivé depuis une semaine au VAFC. Quand on avait demandé à son nouvel entraîneur, Vincent Hognon, à quel poste il comptait préférentiellement l’utiliser, on a compris qu’on pénétrait dans une zone grise. « Il est plutôt venu pour un rôle défensif. Mais je sais que sa qualité technique peut m’amener à l’utiliser au milieu de terrain, je le sais très bien. » Le technicien avait esquissé un sourire en coin comme s’il pressentait que la situation ne tarderait pas à se présenter.
Vendredi, avec la double absence de Julien Masson et Sambou Sissoko, suspendus, ça n’a pas manqué. « On avait besoin d’un profil comme le sien au milieu parce qu’avec Daouda (Traoré) et Kyllian (Gasnier), c’était très offensif. Je voulais de l’équilibre. Avec son expérience et sa réflexion sur le jeu, (Alexandre) a su nous stabiliser dans les moments difficiles. » Troisième match à VA et troisième poste occupé par l’ancien Lensois, qui ne s’en formalise pas. Il sait qu’il venu pour ça dans le Hainaut après avoir passé ces derniers mois en Inde, sous le maillot des Kerala Blasters, et qu’il a en partie bâti sa carrière là-dessus, sur cette polyvalence si précieuse pour un coach.
« J’ai toujours pensé que pour être influent, il fallait que je touche un maximum de ballons. (Contre Rouen), je sais que c’est le match où j’ai le plus couru, je le sens un peu dans les jambes mais ça fait du bien d’enchaîner. »
À Nîmes, pour ses premiers pas valenciennois, le Breton de 32 ans avait pallié l’absence d’Ahmed Diomandé, lui aussi suspendu, dans le couloir droit, puis celle de Bakaye Dibassy, blessé, en défense centrale à Châteauroux. Même s’il sait que cette extrême adaptabilité a pu le desservir à certains moments de son parcours - « cela m’a sûrement empêché d’être très bon à un poste en étant seulement peut-être bon à plusieurs » - il a su en faire un atout : « Je suis fier de voir qu’aujourd’hui (vendredi), sur le banc, il n’y avait que des joueurs offensifs (en tout cas pas d’autre arrière). Ce sont des cartouches pour le coach, surtout à domicile, on envoie un message fort. Il sait que défensivement, il pourra me mettre n’importe où s’il manque quelqu’un. »
Lui prétend ne pas avoir de préférence : « J’ai toujours pensé que pour être influent, il fallait que je touche un maximum de ballons. (Contre Rouen), je sais que c’est le match où j’ai le plus couru, je le sens un peu dans les jambes mais ça fait du bien d’enchaîner. » Vincent Hognon a aimé ce qu’il a vu : « Je suis satisfait de son match, il a une qualité technique et une expérience remarquables. » Cela ne pourra que profiter à des Valenciennois qui « commencent à se libérer », apprécie le joueur, désormais un des leurs.