• Saison 2024-2025: Infos générales

 #1126991  par phil
 
Hognon qui fait un bilan objectif de sa saison au club et qui donne un sentiment mitigé en fin d'interview en disant que ça doit donner des indices au club pour construire le meilleur effectif possible. Est-ce une manière de mettre la pression à ses dirigeants ?? Bel hommage également de Mathieu Michel qui a été profondément marqué par son passage au club. Effectivement, il y a tout pour réussir à Valenciennes et la montée en L2 devra être affichée et étayée par le mercato le plus intelligent possible. A SR d'agir en ce sens. Il n'y aura plus d'excuses foireuses l'année prochaine.
 #1126994  par Exocet
 
olive a écrit : 10 mai 2025, 07:51 Mathieu Michel pas terrible dans ses cages
De fait... mais vraiment pas aidé par ses défenseurs en carton non plus !!🤔
Sur le péno, il avait vraiment fait le max possible !
 #1126999  par chris59410
 
https://www.lavoixdunord.fr/1583859/art ... ent-sur-sa
Football : « Daniel Leclercq, je l’avais pris pour un fou », Rudy Mater revient sur sa carrière à VA avant son jubilé

Fidèle à son club et à sa ville de naissance pendant douze années intenses (2002-2014), Rudy Mater a été de tous les combats avec VA, du National à la Ligue 1. Il avait quitté la scène sans pouvoir saluer. Ce samedi, le jubilé que ses proches organisent pour lui réparera cet oubli en réunissant sur la pelouse du Hainaut la plupart des anciennes gloires de ces années scintillantes.

Vous avez disputé 389 matchs sous le maillot de VA. Si vous ne deviez en garder qu’un ?

« Le dernier (de la saison) au stade Nungesser contre Lorient, pour le titre de champion de National (en fait, c’était celui de Ligue 2, en 2006). La fête avait été exceptionnelle derrière, avec feu d’artifice, les enfants sur le terrain et la bande de copains qu’on était, tous heureux de pouvoir vivre ce moment ensemble. Le club attendait ça depuis treize ans, ça avait été un gros engouement, un grand moment pour toute la ville et les supporters. »

Et si vous deviez retenir une saison ?

« Il y a celle-ci (2005-2006) et celle du maintien obtenu à la dernière journée, à domicile, contre Caen il me semble (en 2012 mais cela avait aussi été le cas l’année d’avant face à Nice). On avait vécu un exercice très difficile, on avait un gros poids sur les épaules. (On lui parle aussi de la dernière saison avec Antoine Kombouaré sur le banc, VA était dernier au bout de 17 journées) Le coach nous a toujours protégés, a toujours cru en nous. On était conscients de nos qualités, on n’était pas en dessous des autres mais on payait cash nos erreurs individuelles. Il fallait les gommer et continuer à faire ce qu’on savait faire, produire du football pour inverser la tendance. Le déclic, ça avait été le match avant la trêve contre le PSG, au Parc, où on fait match nul (2-2). Cela nous avait permis de rebasculer dans un état d’esprit positif. »

« Steve, c’était un fou furieux »

Le meilleur joueur avec lequel vous avez évolué ?

« C’est compliqué, je vais faire des jaloux ! Après, s’il faut en garder un, celui qui faisait souvent la différence, c’est Steve Savidan bien sûr. Il nous a permis de briller en étant meilleur buteur de National, meilleur buteur de Ligue 2, deuxième meilleur buteur de Ligue 1 (2006-2007). C’était un fou furieux. Il pouvait très peu dormir et quand on allait courir au Vignoble, faire le tour de l’étang en treize minutes. Il arrivait à l’entraînement et mettait des grosses frappes sans échauffement. Il fallait vivre avec lui pour voir le spécimen que c’était. Comme il l’a dit lui-même, Steve, ce n’était pas un attaquant, c’était un buteur. »

Le meilleur joueur que vous avez affronté ?

« Celui qui m’a le plus mis en difficulté, c’était Hatem Ben Arfa. Pour moi, c’est un talent pur qui aurait pu avoir une tout autre carrière, à la Neymar. Il m’avait mis la misère à Marseille, le jour où on prend 5-1 (7 février 2010). Il m’a mis tout ce qu’on pouvait mettre à un défenseur et derrière, j’ai eu un peu la tête dans les chaussettes. On se pose des questions, est-ce qu’on va être titulaire le match suivant ? J’ai eu la confiance d’Antoine (c’était Philippe Montanier en fait), qui m’a dit “à toi de relever la tête”. Le match suivant, contre Nice, je marque et je fais une passe décisive. Les compteurs étaient remis à zéro. »

« Tu fais la gueule parce que je te suis rentré dedans ? Si je le fais, c’est pour ton bien. Parce que je sais que tu joueras en Ligue 1. »

Le coach qui vous a le plus apporté ?

« Ils m’ont tous apporté quelque chose parce que c’était de grands messieurs du football, mais s’il y en a un qui m’a permis d’arriver là où je suis, même si à l’époque je le prenais pour un fou, c’est Daniel Leclercq. Il était avec sa cigarette dans son bureau, il venait de m’engueuler. “Qu’est-ce qu’il y a tiot ? Tu fais la gueule parce que je te suis rentré dedans ? Si je le fais, c’est pour ton bien. Parce que je sais que tu joueras en Ligue 1.” À ce moment-là, je sortais de Cannes où ça avait été un échec, je revenais à Valenciennes en National où j’essayais de gagner ma place… »

Le coach dont vous avez le moins compris les consignes ?

« Ce n’est pas une question de consignes… Même si je ne lui en veux plus aujourd’hui, Daniel Sanchez, à son arrivée (en 2011), m’avait littéralement mis de côté, ce que je peux entendre, chacun fait ses choix. Mais il y a un match qui pour moi était très important, c’était celui face à Dortmund, pour l’inauguration du stade du Hainaut. Il me met remplaçant alors que ce moment représentait plus qu’un match pour moi, c’était symbolique. Je l’avais très mal pris sur le moment. »

« Vous avez cinq minutes, soit vous vous réconciliez, soit vous foutez sur la gueule et après vous ressortez. »
La plus grosse engueulade de vestiaire ?

« Je n’ai pas peur de le dire, c’était avec Abdes Ouaddou. On s’était embrouillés sur le terrain, à la mi-temps ça a clashé, on n’arrêtait pas de s’envoyer des piques et Kombouaré en a eu marre. Il nous a pris à part, dans le bureau. “Vous avez cinq minutes, soit vous vous réconciliez, soit vous foutez sur la gueule et après vous ressortez.” Et on s’est foutus sur la gueule. Le coach a dû venir nous séparer. Et à la fin, on buvait un verre ensemble. »

« Le club était pratiquement mort »

Votre pire souvenir avec VA ?

« La descente (en 2014). Le club état pratiquement mort, au bord du dépôt de bilan, pour moi ça avait été un truc dur à vivre. Parce que c’est chez moi. Faire partie des joueurs qui n’avaient pas réussi à maintenir VA en Ligue 1, ça me faisait de la peine. Tous ceux qui travaillaient au club à l’époque, on avait tous notre part de responsabilité. »

Une anecdote que vous n’avez jamais racontée ?

« On était des bons vivants. Les soirs de victoire, et seulement les soirs de victoire, c’était une règle d’or qu’on s’était fixée, quand on atterrissait à Prouvy, cela nous arrivait de dire (à nos proches) qu’on était encore à Montpellier ou à Nice et on partait boire un coup tous ensemble, en survêt’, dans les bars de Valenciennes. On commençait au Cuba et ça se terminait généralement au R-Line’s. »

Jubilé Rudy Mater, ce samedi, à partir de 15 heures, au stade du Hainaut. Match à 17 heures : Légendes du VAFC – Dream Team de Rudy, avec Steve Savidan, Grégory Pujol, Nicolas Penneteau, Sébastien Roudet, Gaël Danic, Milan Bisevac, Yohan Démont… Billetterie : 5 euros. Les bénéfices seront reversés au profit des associations France Alzheimer et Beniya.
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 #1127014  par alVAro
 
phil a écrit : 10 mai 2025, 07:37Il n'y aura plus d'excuses foireuses l'année prochaine.
Il n'y en a jamais eu. Les excuses foireuses, c'était Eddy et ses sous-fifres. A la différence d'Eddy et des politiques, SR n'a acheté personne ; il a juste fait l'acquisition d'un club malade.
bonnel liked this
 #1127029  par chris59410
 
https://www.lavoixdunord.fr/1584295/art ... e-en-rouge
Football : la réunion des anciens autour de Rudy Mater, une belle fête en rouge

Joueur le plus capé du VAFC, pour lequel il a disputé 389 matchs entre 2002 et 2014, Rudy Mater rêvait de ce jubilé qui lui a tiré des larmes et de joyeux fous rires, ce samedi. Près de 8 000 personnes étaient au stade du Hainaut pour assister au match des anciennes gloires. La nostalgie a fonctionné à plein.

Ils l’ont retrouvé tel qu’il était, avec quelques kilos en plus, mais toujours aussi taquin. Rudy Mater était « un chambreur de premier ordre », confirme Grégory Pujol et il n’a, de ce point de vue, pas vraiment changé. « Il a toujours un truc à dire pour se moquer gentiment et faire rire tout le monde dans le vestiaire, un petit surnom pour chacun, appuie David Klein. Aujourd’hui (ce samedi), il est reparti sur les mêmes bases. » « Il s’engouffrait dans les moindres failles, en sourit Philippe Burle. Parfois, certains le prenaient moins bien et ça pouvait chauffer. »

« Quatre ans d’anecdotes »

On a traqué l’anecdote auprès de Steve Savidan, mais l’ancienne idole de Nungesser n’a rien voulu lâcher. « Tu ne peux pas résumer quatre ans », le bail que Savigoal a passé à VA, « en une anecdote, ce n’est pas possible. Et puis j’ai toujours considéré que ce qui se passait dans le vestiaire devait rester dans le vestiaire. » Guillaume Rippert, le grand pote de Rudy, a été moins regardant sur ce principe. « Deux jours avant chaque match, Antoine (Kombouaré) nous emmenait courir au Vignoble. Rudy se mettait derrière, il était toujours le dernier. Jusqu’au moment où Antoine a dit : “je vais courir avec vous et celui qui est derrière moi ne joue pas le week-end”. Donc, Rudy a été obligé de courir. »

« Il se donnait à fond et laissait son cœur sur le terrain, où il était aussi généreux qu’il l’est dans la vie, il mérite aujourd’hui cette belle journée. » Grégory Pujol, à propos de Rudy Mater

Orlando Silvestri aussi en avait une bonne à partager. « Il fallait être au stade pour le voir » à l’époque du National. « On essayait de mettre en place une combinaison sur coup franc. Je pense que Rudy va me laisser tirer et lui pareil, et en fait, on se percute ! On ne touche même pas le ballon, on se relève et… on avait honte, quoi ! Tout s’est arrêté autour de nous. On en rigole encore aujourd’hui ! »

Les vieilles gloires ont gagné

Les duettistes ne nous ont pas refait leur numéro ce samedi, dans un stade du Hainaut où avaient pris place 7 970 personnes. Steve Savidan y voyait la traduction de la popularité du bonhomme, dont la fidélité aux couleurs parle d’elle-même : 389 matchs officiels disputés sous le maillot rouge et blanc, du National à la Ligue 1, entre 2002 et 2014, personne n’a fait mieux.

Une banderole déployée en bas de la tribune Nungesser résumait tout : « Rudy, l’enfant devenu la légende de Valenciennes. » Grégory Pujol en brosse un joli portrait : « Il se donnait à fond et laissait son cœur sur le terrain, où il était aussi généreux qu’il l’est dans la vie, il mérite aujourd’hui cette belle journée. » Les légendes du VAFC affrontaient la Dream Team de Rudy, et les veilles gloires ont gagné. De toute façon, sur la pelouse, il n’y avait que des vieilles gloires.
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 #1127034  par JirayaVA
 
chris59410 a écrit : 10 mai 2025, 22:27 https://www.lavoixdunord.fr/1584295/art ... e-en-rouge
Football : la réunion des anciens autour de Rudy Mater, une belle fête en rouge

Joueur le plus capé du VAFC, pour lequel il a disputé 389 matchs entre 2002 et 2014, Rudy Mater rêvait de ce jubilé qui lui a tiré des larmes et de joyeux fous rires, ce samedi. Près de 8 000 personnes étaient au stade du Hainaut pour assister au match des anciennes gloires. La nostalgie a fonctionné à plein.

Ils l’ont retrouvé tel qu’il était, avec quelques kilos en plus, mais toujours aussi taquin. Rudy Mater était « un chambreur de premier ordre », confirme Grégory Pujol et il n’a, de ce point de vue, pas vraiment changé. « Il a toujours un truc à dire pour se moquer gentiment et faire rire tout le monde dans le vestiaire, un petit surnom pour chacun, appuie David Klein. Aujourd’hui (ce samedi), il est reparti sur les mêmes bases. » « Il s’engouffrait dans les moindres failles, en sourit Philippe Burle. Parfois, certains le prenaient moins bien et ça pouvait chauffer. »

« Quatre ans d’anecdotes »

On a traqué l’anecdote auprès de Steve Savidan, mais l’ancienne idole de Nungesser n’a rien voulu lâcher. « Tu ne peux pas résumer quatre ans », le bail que Savigoal a passé à VA, « en une anecdote, ce n’est pas possible. Et puis j’ai toujours considéré que ce qui se passait dans le vestiaire devait rester dans le vestiaire. » Guillaume Rippert, le grand pote de Rudy, a été moins regardant sur ce principe. « Deux jours avant chaque match, Antoine (Kombouaré) nous emmenait courir au Vignoble. Rudy se mettait derrière, il était toujours le dernier. Jusqu’au moment où Antoine a dit : “je vais courir avec vous et celui qui est derrière moi ne joue pas le week-end”. Donc, Rudy a été obligé de courir. »

« Il se donnait à fond et laissait son cœur sur le terrain, où il était aussi généreux qu’il l’est dans la vie, il mérite aujourd’hui cette belle journée. » Grégory Pujol, à propos de Rudy Mater

Orlando Silvestri aussi en avait une bonne à partager. « Il fallait être au stade pour le voir » à l’époque du National. « On essayait de mettre en place une combinaison sur coup franc. Je pense que Rudy va me laisser tirer et lui pareil, et en fait, on se percute ! On ne touche même pas le ballon, on se relève et… on avait honte, quoi ! Tout s’est arrêté autour de nous. On en rigole encore aujourd’hui ! »

Les vieilles gloires ont gagné

Les duettistes ne nous ont pas refait leur numéro ce samedi, dans un stade du Hainaut où avaient pris place 7 970 personnes. Steve Savidan y voyait la traduction de la popularité du bonhomme, dont la fidélité aux couleurs parle d’elle-même : 389 matchs officiels disputés sous le maillot rouge et blanc, du National à la Ligue 1, entre 2002 et 2014, personne n’a fait mieux.

Une banderole déployée en bas de la tribune Nungesser résumait tout : « Rudy, l’enfant devenu la légende de Valenciennes. » Grégory Pujol en brosse un joli portrait : « Il se donnait à fond et laissait son cœur sur le terrain, où il était aussi généreux qu’il l’est dans la vie, il mérite aujourd’hui cette belle journée. » Les légendes du VAFC affrontaient la Dream Team de Rudy, et les veilles gloires ont gagné. De toute façon, sur la pelouse, il n’y avait que des vieilles gloires.
petite question : c'étaient les maillots de la saison prochaine?
 #1127039  par phil
 
Après le scandale arbitral, le scandale des trophées :oops: . Inadmissible de ne pas voir un de nos virtuoses figurer dans cet effectif final. Où sont les Poha, Vénéma, Antoine et Boissier qui nous ont tant régalés cette année ??
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 #1127054  par chris59410
 
https://www.lavoixdunord.fr/1584569/art ... nstruction
National : coach, staff, joueurs... Valenciennes dans une logique de reconstruction

L’été s’annonce agité à Valenciennes où il va falloir reconstruire l’effectif pour mieux repartir et enfin asseoir l’objectif du club de remonter en Ligue 2. Membres du staff, joueurs, ils sont très peu à avoir de certitudes sur la suite des événements.

Alexandre Coeff avait parfaitement appréhendé ce qui vient, au sortir du match contre Paris 13 Atletico. « L’été va être mouvementé » à Valenciennes. « Il y a énormément de fins de contrat, un turn-over (attendu), personne n’a aucune certitude. » Pas même l’entraîneur, Vincent Hognon. La fin de saison en roue libre de son équipe jette un voile sur son bilan, qu’il veut bien assumer mais jusqu’à un certain point. Au-delà de la défaite à Bourg-en-Bresse (1-0) le 4 avril, « les matchs ne sont pas suffisamment significatifs », a-t-il plaidé vendredi.

Si le club repart avec lui, ce semestre passé en National lui servira « énormément » pour la suite. « C’est fondamental de construire un effectif de grande qualité, cohérent, complémentaire si on veut avoir l’ambition de remonter comme l’a fait Nancy. » Sur quelles bases de travail ?

Ceux qui partent

Michel a commencé à saluer avant de quitter la scène, ce sera aussi le cas de Camara dans les buts. Le bail s’arrête là pour Woudenberg, Mpata Lama et Boutoutaou. Prêtés, Touré, Traoré, Gasnier, Camblan et Appuah arrivent au bout de leur pige. Poha, Antoine, Venema et Oyewusi iront certainement voir ailleurs.

Ceux qui devraient rester

Dans les discussions qu’il peut avoir avec le coach, Alexandre Coeff est associé à la réflexion. Il sera présent à la reprise si le club veut de lui et s’il rebâtit « un projet cohérent ». Il retrouverait dans ce cas des garçons comme Louchet, Diomandé, Basse, Sissoko, Buades, Kouakou, voire Boissier et Moursou. Dibassy et Masson ont aussi offert de très solides garanties ; ils pourraient prolonger.
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