• Saison 2024-2025: Infos générales

 #1122138  par clement
 
Moulin serait un bon coach , c'est un meneur d'hommes mais son style de jeu n'est pas des plus enthousiasment . Un peu dans le style de Guégan . Duncker pourrait être pas mal d'après les résultats en Belgique . D'Ornano également pour le style offensif .
 #1122146  par clement
 
clement a écrit : 28 nov. 2024, 21:32 Moulin serait un bon coach , c'est un meneur d'hommes mais son style de jeu n'est pas des plus enthousiasment . Un peu dans le style de Guégan . Duncker pourrait être pas mal d'après les résultats en Belgique . D'Ornano également pour le style offensif .
Pas Duncker mais Mercier, j'ai écris trop vite sans me relire .
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 #1122173  par chris59410
 
https://www.lavoixdunord.fr/1528455/art ... ed-kantari
Football (National) : les trois jours qui ont scellé le sort d’Ahmed Kantari à Valenciennes

De la prestation catastrophique à Quevilly-Rouen jusqu’à l’officialisation de la mise à pied d’Ahmed Kantari, le VAFC a traversé une première zone de turbulence cette saison, dont l’épilogue a abouti à un nouveau changement d’entraîneur. Les propriétaires changent mais l’instabilité sur le banc demeure.

Par Julien Dufurier et Sébastien Chedozeau
Publié: 29 Novembre 2024 à 20h43

Vendredi : soirée cauchemar en Normandie

Le destin n’est décidément jamais avare de clins d’œil. Le stade Robert-Diochon, le VA d’Ahmed Kantari y avait vécu une immense émotion, en février, lorsque Valenciennes s’était qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France aux tirs au but face au FC Rouen. Neuf mois plus tard, c’est une autre ambiance. Le stade presque vide quand c’est Quevilly-Rouen qui joue et le froid glacial ne font rien pour réchauffer l’atmosphère. Sur le terrain, c’est encore pire et le VAFC se retrouve déjà mené après 46 secondes de jeu.

Absents dans les duels, sans véritable réaction et au niveau de jeu très inquiétant pour un prétendant à la montée, les Valenciennois affichent d’un seul coup tous les maux que l’on voyait se dessiner doucement depuis plusieurs semaines. Le match, auquel assistent le directeur sportif Ben Chorley et le directeur général Yoann Godin, est un fiasco de bout en bout.Puisque rien ne tourne rond ce soir-là, Ahmed Kantari est exclu juste avant la pause dans la foulée du carton rouge reçu par son adjoint Stéphane Mangione. Personne ne le sait encore mais l’entraîneur valenciennois n’aura plus l’occasion de terminer un match sur le banc nordiste.

Lundi : un homme seul sous une pluie battante

En cette fin de matinée, l’image qui s’offre à la vue sur le parking de l’étang du Vignoble est assez saisissante. Parce qu’elle dit finalement tout de la situation. Cette image, c’est celle d’un homme seul sous la pluie battante, Ahmed Kantari attendant que ses joueurs rentrent du footing qu’il leur a demandé d’effectuer autour du plan d’eau pour casser la routine et parce que la semaine s’annonce longue d’ici au match de Coupe de France du samedi. Pour lui, elle se révélera finalement ultracourte.

Dans le même temps, trois jours après le gros ratage de Quevilly, les discussions s’organisent, au club et à Londres, pour décider du sort du technicien. La situation de crise transparaît jusque dans le planning de la semaine prévoyant que tous les entraînements, au Mont-Houy, se feront à huis clos. En privé, Ahmed Kantari confie ne pas se sentir en danger et assure qu’en Haute-Normandie, ses joueurs n’ont pas manqué d’envie. Il table sur le mercato hivernal pour réajuster un effectif trop court dont la qualité laisse à désirer dès lors qu’il est sujet aux blessures.

Mardi : un ultime entraînement avant la sortie

Recroquevillé sur lui-même, le VAFC a deux dossiers de front à mener. La réception de Neuilly-sur-Marne pour le huitième tour de Coupe de France devient de plus en plus concrète alors que l’adversaire de VA n’a pas trouvé de stade de repli comme l’avait exigé la FFF. Recevoir ne fait pas sauter les dirigeants valenciennois au plafond : l’affiche ne risque pas d’attirer les foules et le contexte n’est pas des plus agréables alors que pour le dernier match à domicile, début novembre, le Hainaut avait bruyamment manifesté son hostilité à Ahmed Kantari.

Le technicien dirige l’entraînement pour la dernière fois. Son sort est en fait scellé depuis la veille, lorsque l’état-major de Sport Republic a décidé de mettre fin à l’aventure. La nouvelle ne faisait plus guère de doute mais elle suscite la surprise d’un effectif qui ne s’y attendait pas et avait manifesté du soutien à son entraîneur lors de la qualification en Coupe à Arras. L’équipe est confiée à Stéphane Mangione avant que l’information ne soit officialisée dans la soirée par le club. Pour la quatrième fois en quatre ans, VA va donc changer d’entraîneur en cours de route.

8e tour : VAFC (N) – Neuilly-sur-Marne (N3), 16h au stade du Hainaut.
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 #1122176  par chris59410
 
https://www.lavoixdunord.fr/1528527/art ... tre-numero
Football (National) : Stéphane Mangione, l’intérimaire qui ne voulait pas être numéro un

« J’ai un plan de carrière très modeste, j’aime le travail et cette symbiose avec Ahmed Kantari », confiait Stéphane Mangione en septembre. Le VAFC a rompu l’harmonie en mettant à pied le premier mardi et en demandant à son adjoint, au club depuis cet été, d’assurer l’intérim.

Par Sébastien Chedozeau
Publié: 30 Novembre 2024 à 06h30

À quelques jours d’un premier déplacement au stade Robert-Diochon, pour y affronter le FC Rouen en septembre, Stéphane Mangione nous confiait son peu d’attirance pour le rôle d’entraîneur principal. « Je ne veux pas être numéro un » pour ce que cela implique, la nécessité de se protéger, de décider en dernier ressort. « Autant quand j’étais joueur, j’ai aimé être exposé, autant comme membre d’un staff, j’apprécie ce travail de l’ombre » que lui conférait sa fonction d’adjoint, plus spécifiquement chargé des attaquants.

Omar Daf, l’ami commun

Ironie de l’histoire, c’est dans la foulée d’une deuxième incursion en territoire haut-normand, marquée par la débâcle quevillaise, que l’ancien joueur offensif, figure emblématique du Dijon FCO où il a joué pas loin de 300 matchs, se retrouve propulsé en première ligne. Tout va si vite. En septembre, il jurait allégeance à Ahmed Kantari qui avait choisi de l’intégrer dans son staff, sur les conseils de leur ami commun Omar Daf. Deux mois et demi plus tard, le voilà tenu de faire la jonction après que le conseil d’administration du VAFC a décidé mardi de la mise à pied à titre conservatoire du Marocain.

L’expérience ne devrait pas se prolonger au-delà du match de coupe de ce samedi. À ce stade, ce n’est clairement pas l’option privilégiée par le club qui s’est mis en quête d’un successeur. En bon soldat, Stéphane Mangione, 44 ans, fera le job dans la peau du numéro un, ce qu’il a déjà été à Selongey, près de chez lui, en Côte-d’Or, en N3. Juste avant de se couler dans l’ombre d’Omar Daf à Sochaux en janvier 2019.
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 #1122177  par phil
 
Ses joueurs n'ont pas manqué d'envie lors du dernier match?? :roll: Peut-être...Mis à part, ça ils sont manqué de tout.
 #1122280  par chris59410
 
https://www.lavoixdunord.fr/1529103/art ... va-choisit
Football : « Nous sommes les premiers responsables », de la culpabilité mais VA choisit d’avancer

L’éviction d’Ahmed Kantari a laissé penauds les joueurs, conscients pour la plupart d’avoir leur part de responsabilité dans la mauvaise passe actuelle du VAFC. Aussi échevelée a-t-elle été, la qualification obtenue face à Neuilly-sur-Marne doit les aider à tourner la page et à relancer la machine.

Si Ahmed Kantari lui-même feignait de ne pas se sentir en danger lundi dernier, ce n’était qu’une question de temps avant que le couperet tombe. Il s’est abattu le lendemain soir, dans la sécheresse d’un bref communiqué qui ne dit rien des émotions qu’une aussi douloureuse décision charrie nécessairement avec elle. Les joueurs en ont éprouvé de la culpabilité, eux dont les deux précédentes sorties en championnat (contre Bourg-en-Bresse et à Quevilly-Rouen), se situaient à des années-lumière des attentes. « Quand on a appris que le coach s’était fait virer, ça a été très compliqué », convient Daouda Traoré, qui avait assisté de loin, depuis Nice, son club formateur, aux éclats ayant précipité le départ de Christophe Galtier.

Il était cette fois aux premières loges, pas nécessairement surpris par cette éviction que tout le monde voyait arriver mais pas indifférent non plus. « Nous, les joueurs, sommes les premiers responsables, c’est nous qui sommes sur le terrain, pas le coach. Mais comme je l’ai dit, c’est le football, c’est comme ça. » C’est le football, c’est comme ça, et son propre est parfois d’être rude, « cruel » même aux yeux d’Aymen Boutoutaou qui a travaillé des années auprès d’Ahmed Kantari. Ce départ l’a ébranlé jusqu’à une certaine mesure. « Ce sont les risques du métier, on sait qu’à tout moment on peut perdre sa place. Pour moi, le coach a fait son taf. Donc, maintenant, il faut passer à autre chose. Si on monte (en Ligue 2), ça va lui faire un bien fou, parce que vraiment, il nous aimait le coach, il était à fond derrière nous. »

"C’est vrai qu’on ne peut pas marquer quatre buts pour gagner un match. Si on en prend trois à chaque fois, c’est compliqué… " Stéphane Mangione, Entraîneur par intérim du VAFC

Avant de se refocaliser sur cet objectif, VA avait une qualification pour les 32e de finale à aller chercher dans une compétition qui, depuis la saison dernière, est son oxygène. Cela s’est révélé presque aussi laborieux que contre Croix au sixième tour (3-3, 3-4 tab). À cette différence que les joueurs du Hainaut ont passé leur temps à courir après le score face à Neuilly-sur-Marne, autre pensionnaire de National 3, avant de passer devant dans le temps additionnel grâce à l’inévitable Mathias Oyewusi.

« C’est vrai qu’on ne peut pas marquer quatre buts pour gagner un match. Si on en prend trois à chaque fois, c’est compliqué… », observe Stéphane Mangione, que le club a chargé d’assurer l’intérim sur le banc. Il fallait gagner pour laver les têtes, ce que n’aurait pas dénié Ahmed Kantari que l’ancien attaquant rejoint jusque dans le discours : « Les victoires appellent les victoires, c’est toujours bien de gagner ces matchs-là, ça amène de la confiance mais chaque match a sa vérité. »
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