38° journée: ASSE -VAFC: 2- 0. Des fantômes dans l'Enfer vert...
Ce soir Geoffroy-Guichard, alias "Le Chaudron", sonnait le plein avec 38000 supporters remontés comme des coucous et qui mettaient une ambiance d'enfer, vert, bien sûr ! En face d'une équipe qui a fait une seconde partie de championnat remarquable, Kantari alignait une équipe inégale dans laquelle les valeurs sûres compensaient mal les talents non confirmés. Et, par exemple, Berthomier, qui eût été très précieux ce soir, ne figurait pas parmi les élus et n'entrera pas en jeu. Incompétence évidente, crevant les yeux de la part d'un coach qui dilapide bêtement certaines qualités qu'on lui a vu parfois déployer ces derniers temps... Mais passons, même si ces compositions aléatoires ont sans doute coûté quelques points précieux... Le début de match fut plutôt bon, avec des attaques des blancs et rouges qui jouèrent un bon quart d'heure sans complexes... mais sans inquiéter le gardien vert hélas en raison de précipitations ou de mauvais contrôles dont les spécialistes se nomment Hamache et Haouari, techniquement défaillants et peu dignes de figurer à ce niveau. Les verts se prirent au jeu de l'émulation et commencèrent à presser, serrant progressivement un étau qu'ils ne desserreraient plus jusqu'à la fin du match... Lassana Sy dut s'employer à quelques reprises, rassurant quelque peu ses troupes. A Bordeaux, Rodez ouvrait le score et le match était interrompu, un spectateur bordelais bousculant un joueur aveyronais... Ce qui, potentiellement, pouvait sauver Rodez si le match n'était pas rejoué ou complété... mais donné gagnant aux ruthénois sur tapis vert... Sachant cela, nos joueurs devaient à tout prix s'interdire la défaite... Malheureusement le terrain n'en donnait pas l'impression: moments chauds devant les buts de Sy, on remontait mal les ballons, de plus en plus mal et de moins en moins longtemps... la fin de la première mi-temps fut loin d'être probante ! A la pause, le nul était plutôt heureux, et le bilan penchait en faveur des verts, plus entreprenants, plus actifs et plus maîtres de leurs balles: possession 68 %, 277 passes, 8 tirs. 4 cadrés, 3 corners. De notre côté, maigre moisson: 32 % , 130 passes, 3 tirs. 0 cadrés. 3 corners. :roll:
La seconde mi-temps s'engagea sur une impression curieuse: les verts étaient pressants... les nôtres auraient du se battre comme des "morts de faim" et pourtant les seuls à afficher ce tempérament sur le terrain avaient un maillot vert... Et à la 48° minute, Krasso, héritant d'une bonne balle de Cafaro, s'infiltra pour décocher un tir puissant des tente mètres qui crucifia un Lassana réalisant soudain dans son impuissance qu'il n'était pas... Larsonneur ! 1-0, sans bavures ! Eh non, Larsonneur jouait dans l'autre cage et ne se priva pas de célébrer ce but, sans la moindre pitié... Il ne fit, non plus pas la moindre erreur, démontrant avec brio et excellence à quel point notre direction a commis une erreur impardonnable en le laissant migrer chez les verts.... Laval ne tarda pas à revenir au score chez des amiénois peu solidaires de leurs voisins chtis... Bref, ça commençait sérieusement à sentir le roussi et le suif de la corde à pendu... Et le drame, c'est que sur le terrain, nos joueurs ne montraient plus rien, ne parvenant même plus à construire, endiguant de plus en plus difficilement les vagues vertes qui montaient de plus belle comme une marée d'océan... Notre jeu d'attaque était d'une pauvreté à pleurer et notre milieu, toujours orphelin de Berthomier, ne donnait plus dans la marche avant, se contentant d'essayer d'activer le frein à main, sans beaucoup de succès... Seule nouvelle à moitié rassurante, le Paris FC menait contre Annecy 1-0, notre ex-aequo pénalisé par son goal-average défavorable... On ne parvenait même plus à conserver le ballon, le bateau valenciennes faisait eau de toutes parts... Et à la 81° minute, Bamba slalomait comme une anguille dans du beurre frit pour placer le ballon hors de portée de Sy... 2-0. Facile, trop facile et humiliant, tellement notre défense s'est montrée impuissante dans tous ses compartiments sur cette action de jeu... Nouvelle célébration des verts et de Larsonneur... lesquels continueront à presser jusque dans le temps additionnel, n'étant pas loin d'alourdir la marque et de plomber ainsi notre goal-average qui était notre ultime atout pour arracher le maintien...
Bilan statistique d'un match ponctué par cette défaite sans honneur et où nous n'avons existé que durant 15 à 20 minutes, ce qui est très, très peu, trop peu ! Je serais tenté d'écrire que le maintien, sur ce match, on ne le mérite pas.
Bref, bilan statistique, sans pitié : ASSE possession 66 %, 513 passes, 13 tirs, 6 cadrés, 6 corners. De notre côté, maigre moisson: 34 % , 262 passes, 6 tirs. 2 cadrés, 5 corners. Nous terminons donc 15° avec 45 points et un goal average de - 7, devant Annecy 16° avec le même nombre de points mais un goal average de - 12. Quand j'écris "terminons", c'est en pointillés et en mode provisoire car dans l'attente de la décision qui sera prise relativement au match Bordeaux-Rodez... Les ruthénois sont actuellement 17° et relégables mais comptent un match en moins et tout porte à croire que si Bordeaux est pénalisé comme il se doit pour le geste violent d'un supporter incontrôlé sur un joueur aveyronais, Rodez gagnera ce match sur tapis vert et comptera 46 points soit 1 de plus que nous. Nous terminerons sans doute 16°, donc et premier non relégable... au goal-average...
Bref, il est temps, plus que temps que se tourne la page Zdziech, et que s'écrivent des lignes plus nobles sur le grand et beau livre de notre club dont le Zgueg et sa clique ont déjà souillé trop de pages !
D'avance bienvenue aux nouveaux propriétaires et dirigeants de ce club qui nous est si cher ! Ne tardez pas, surtout, le temps est précieux pour reconstruire dans l'Honneur et l'ambition !